mardi 8 octobre 2013

Ultra Trail Atlas Toubkal/ Maroc Octobre 2013


 Une semaine au Maroc pour courir dans le Haut atlas : Deux belles courses pour 68 kms total et encore de la dénivelée ( 4000m D+ / 4000m D- )

Après 2 journées à Marrakech , la visite (obligatoire) des souks , du jardin Majorelle , du musée et de l'école coranique ( medersa Ben Youssef) , nous avons passé 3 jours et 4 nuits à Oukaimden 2500m d'altitude , base de départ des courses de l'UTAT.

Le jeudi , c'était 42 kms et 2600 m de D+ : 8h19 de marche/course ( en fait 2h45 pour faire les 19 premiers kms , puis 5h30 pour faire les 23 kms suivants) . Et le jour suivant , un petit 26 kms et 1400 m de D+ dans de très beau décors .

Voir la vidéo suivante :

et quelques photos prises en courant :















mardi 27 août 2013

Grand Raid des Pyrénées

GRP80/2013 24 aout 2013




Ouf , c'est fait , le gros objectif trail de l'année est un succès . 80 kms et 5000m D+/5000m D- en 18heures et 26 minutes. Quel pied !

48 heures après , je suis un peu fatigué , les jambes un peu raides , mais rien de bien méchant. Aucune douleur particulière, aucune ampoule , pas de courbatures, bref ça s'est bien passé.
Sur le moment , c'est parfois un peu dur , un peu long , mais au final , c'est une grande satisfaction d'avoir été au bout, et on oublie vite les petits moments de doute qui surgissent forcément au cours de la course.
Vielle Aure, samedi 24 aout 3 heures du matin: je n'ai pas fermé l'œil de la nuit , mais je m'en fous , je suis motivé , ça fait 9 mois que je me prépare les jambes et la cervelle pour courir ce Grand Raid, alors quelques heures de sommeil en moins, c'est un détail. Le départ est donné à 5heures , on allume les frontales, et c'est parti dans le brouillard , sous une pluie fine, mais il fait très doux , et je choisis de ne pas mettre mon vêtement de pluie. Je suis vite  trempé, mais comme on grimpe de 1400m tout de suite , je n'aurai vraiment pas froid. Arrivés au dessus des pistes de ski d'Espiaube, le jour se lève , mais pas les nuages! Jean phi et moi passons au col de Portet après 2h30 de course, tout va bien , on est franchement en avance sur nos prévisions.






 Après un arrêt rapide au premier ravito ( Merlans 2h40 ), nous montons au col de Bastanet ( 2507m), puis c'est la grande descente vers Artigues , très dure ; la météo est meilleure , ce qui permet de voir les nombreux lacs qui jalonnent le parcours. Nous arrivons à Artigues à 11h, déjà 30 kms parcourus et 6 heures de course. Il y a beaucoup de monde , dont Françoise , Elyane et Jean Claude qui sont venus nous encourager. Je sens le Jean Claude qui bouillonne de ne pas "en être"!! Il s'agit maintenant de partir en direction du Pic , soit 1650 m de montée non stop! Jean Phi mène l'allure, je m'accroche , et nous atteignons le col de Sencours ( 2378m ) vers 13h30. là , il commence à faire froid , avec du vent , et l'organisation impose à tous de partir vers le sommet en ayant enfilé veste, gants et bonnet. Je commence à souffrir sérieusement ( fatigue? altitude ?) et me fait lâcher par Jean Phi. Arrivée au sommet à 14h26, je suis bien entamé ! . 3 minutes d'arrêt pour reprendre mon souffle , échanger deux/trois mots avec les contrôleurs , et j'attaque une descente d'abord prudente puis plus soutenue pour rattraper mon retard. Petite glissade imprévue sur un névé et je retrouve J-Phi à Sencours ; nous fonçons ensemble en descente vers Tournaboup ( km 50) où nous arrivons à 16h04. Soupe, pâtes, pain , jambon et fromage me sont nécessaires pour réalimenter la machine . Le team de supporters est là, ça fait bien plaisir , et je devine la fumée qui sort de Jean-Claude , de plus en plus énervé de ne pas courir ! je suis de nouveau en bonne forme , les petites douleurs un peu partout se transforment en douleurs nulle part , parce que le cerveau a pris le contrôle. Le message est clair , je vais au bout , point final.

Nous attaquons maintenant le très longue montée ( 9kms ) vers le col de Barèges ( 2408m) atteint à 18h44, soit 56 minutes d'avance sur notre planning.



 Puis encore un section longue ( 9.5 kms) de descente/montée assez techniques pour rejoindre le dernier point de contrôle et de ravitaillement , Merlans de nouveau, ou nous arrivons à 20h42. Jean Phi a sérieusement mal aux tibias , et moi j'ai une frite d'enfer , malgré une barre dans le dos très gênante quand il s'agit de se pencher au sol. Nous nous arrêtons (un peu trop longtemps ) pour grignoter , sortons les frontales , grimpons les derniers 200m de positif pour repasser au col de Portet, et c'est la descente finale de 12kms vers l'arrivée. La nuit est tombée , le brouillard est revenu, et c'est avec difficultés que nous cherchons les balises pour rester sur le circuit ( les frontales dans le brouillard , c'est comme les pleins phares en voiture: on ne voit rien à plus de 10 m!) . Malgré tout , nous arrivons à trottiner assez souvent et à ne pas perdre trop de temps; les lumières de Saint Lary se rapprochent , nous redoublons pas mal de concurrents sur les 3 derniers kilomètres pour finir sur la ligne à 23h26 , sur la place centrale de Vielle Aure , dans une ambiance de grande fête avec des centaines de spectateurs malgré l'heure tardive , les bistros et restos bondés, la sono , et curieusement , dans ce fond de vallée , il fait de nouveau doux!
Que le pichet de rosé du resto fut bon ! quelle satisfaction d'avoir fini ! En fait , tout s'est bien passé , nous avons toujours été un peu en avance sur le planning que nous nous étions fixé ,sans forcer outre mesure; le beau temps n'étant globalement pas au rendez-vous , nous avons assez peu vu les beaux paysages traversés , mais par contre nous n'avons pas souffert ni de la chaleur ni du froid. L'organisation de la course est parfaite , les bénévoles sont souriants, et aux petits soins , c'est génial .

C'est décidé , l'année prochaine , soit je refais le 80 avec un objectif de temps plus ambitieux, soit je trouve un ultra de 100kms ( CCC ? ) pour franchir la barre !

ci dessous le lien vers la vidéo officielle ( reportage de Sports + ) :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=1S2wnylaIR8

mercredi 7 août 2013

Rando Vallée d'Aspe , juillet 2013

3 jours de rando en vallée d'Aspe. Suite de la "traversée des Pyrénées", entamée en 2011 , et poursuivie en 2012 , avec la traversée intégrale du pays basque en 7 jours de marche.

Vendredi soir 12 juillet : nuit au gite La Garbure à Etsaut . Le groupe y dine alors que Cathy et moi les rejoignons vers 23h , en provenance de La Rochelle.

Le samedi matin , le groupe se scinde en deux : ceux qui prennent la route courte pour monter au refuge d'Arlet , et ceux qui passent par Ansabère . Rendez-vous fixé pour le pique nique au col de Pau.
Nous laissons la voiture au pont de Lamary et montons vers les aiguilles. Passage aux cabanes , pui au lac d'Ansabère partiellement recouvert d'un très gros névé; sur la crête ( côte 2032) , nous basculons vers l'Ibon d'Acherito , que nous contournons par le sud .Nous prenons ensuite la direction du col de Pau , ou nous nous arrêtons pour le pique nique .

 Le temps s'est amélioré et nous rentrons les ponchos pour continuer vers le refuge d'Arlet , que nous atteignons vers 15h. Belle rando en bord de crêtes. L'orage monte et un déluge de grêle s'abat , qui recouvre la montagne d'une belle pellicule blanche . Le refuge est superbement propre , l'accueil y est fort agréable , et le diner fut très bon et copieux .

 Peu de ronfleurs la nuit et le lendemain , nous démarrons en bonne forme , et avec un beau soleil. Les paysages jusqu'aux cabanes d'Espelunguère sont superbes ; avons vu isards et marmottes. La méteo semble bonne et nous attaquons donc la montée ( rude ) vers le lac d'Estaens, ou nous déjeunons , et ou nous nous baignons ( fraiche mais supportable ). La partie suivante vers Candanchu en passant par le GR11, est longue ,( très longue même pour certains), et nous ne pourrons pas éviter l'orage de l'après-midi. Nous atteignons Candanchu en ordre dispersé, selon les forces et le rythme de chacun. La soirée à l'hôtel les Edelweiss fut parfaite , les chambres très confortables , et l'accueil encore une fois excellent.


Le lendemain , nous tenons compte de la fatigue générale et abandonnons l'idée de faire le long chemin par le col des Moines, le refuge d'Ayous et le chemin de la mature. Nous attaquons donc au niveau de Peyrenere, direction refuge de Larry puis descente sur Urdos .







 Lac d'Estaens

 

 ... Encore lui qui sert l'apéritif !






 ... Santé !

 ... Aldo !!


 

 Col de Pau


Trois bonnes journées , avec des paysages magnifiques , qui laissent présager un spectacle encore plus beau lors de nos prochaines journées de marche qui devraient , si tout va bien , nous faire passer, l'année prochaine  par l'Ossau , le Balaïtous, Respumoso , Arratille , Vignemale , entre autres ...
J'en veux encore !!

dimanche 30 juin 2013

Le GR20 , c'est fait ! juin 2013

Le GR 20 , c'est fait !
Voici un petit résumé de notre aventure.

Tout d'abord , quelques chiffres :
Nous avons parcouru 172 kms , de Calinzana à Bavella ( nous avons volontairement supprimé la dernière étape de Paliri à Conca , pas la plus intéressante avec uniquement de la descente , et avons ainsi gagné une demi-journée , mise à profit pour se reposer à Ajaccio - plage, bistros , musée)
La dénivelée totale positive : 11410m
La dénivelée totale négative: 10467 m
heures totales de marche ( y compris les petites pauses) : 59 heures ( soit 7jours et 19heures entre le début et la fin de la rando )
Age des participants : 243 ans à quatre ( Jean Claude, Jean phi, Coco, Bruno)
Poids de mon sac à dos ( 20litres) : 450g vide , 7.5kgs chargé ( sans l'eau )





Le détail jour par jour :
 J1 : départ de Toulouse à 12h , arrivée à Bastia vers 13h 30. Taxi jusqu'à Calinzana. Début de la marche vers 16h , en pleine chaleur ( 34°) et arrivée au refuge d'Ortu 4h27 plus tard. Belle montée , , un premier petit passage " escalade" , rien de bien méchant.








J2 : aujourd'hui , on double : Ortu vers Carozzu , puis Ascu. La première étape est superbe , toute tracée en serpentant sur une ligne de crête , assez technique. Arrivée à Carozzu au moment d'un héliportage ; on boit un coca et on se barre très vite , compte tenu de l'accueil lamentable des gardiens . On enchaine l'étape suivante , pour arriver à Ascu après une dernière descente éprouvante , pentue , technique. Là par contre , l'accueil à l'hôtel Le Chalet est excellent et nous profitons pleinement de la fin d'après midi pour buller , faire une petite lessive et discuter.






J3 : après une montée tranquille mais prudente sur la fin pour cause de gros névés pentus et gelés , nous traversons le cirque de la Solitude ,passage austère et impressionnant pour qui a peur du vide . En réalité , il faut être vigilant ( tu lâches la chaine , t'es mort ! ), mais ça n'a rien d'insurmontable.


 le secret pour réussir le GR sans se défoncer le dos : un petit sac léger , avec le strict minimum .







Nous passons seulement 1h et 20 minutes dans le cirque ( dont 10 minutes de pause photo/barres de céréales) , car , partis très tôt et ayant doublé tous les groupes avant le sommet , nous sommes quasiment passés les premiers sur les chaines descendantes , et n'avons pas trop été gêné sur la remontée par les groupes effectuant le trajet en sens inverse . C'est une étape courte , et après un bref arrêt à Tighjettu , nous enchainons vers Ciotullu puis Castel de Vergio ( en fait , cela fait 2 étapes un tiers dans la journée) . Moins intéressante , cette seconde partie de journée va nous permettre tout de même de faire une belle halte avec baignade ( pour Jean Phi et moi) dans de magnifiques vasques du torrent Golo. Après 11h de "balade" ( dont 9h de marche pure ) , nous arrivons à Castel de Vergio, petite station de ski ou j'avais réservé 4 places en demi pension au gite de l'hôtel. Bien pratique pour passer une soirée agréable, prendre une bonne douche réparatrice, faire la lessive et les quelques courses en vue du pique nique du lendemain. Nous ne marchons  que depuis 2 jours et demi , et avons fait plus de 5 étapes , 60kms et  4500 m +: Nous réalisons alors que nous nous sommes sous-estimés , que nous pourrions boucler le trajet total plus vite que prévu , tout en profitant des paysages , en s'arrêtant dans une bergerie le midi pour une petite omelette , en se posant quelques minutes au bord d'un torrent pour une trempette ( fraiche ). Nous modifions donc le planning , en avançant une réservation de refuge l'avant dernier jour : on triplera les étapes 12/13 et 14, et on gagnera une journée complète sur la plage d'Ajaccio !






J4 : aujourd'hui c'est vacances : 16 kms sans grosses montées ni descentes; étape très roulante qui nous amènera au refuge de Manganu , après un très beau passage au bord du lac de Ninu.






J5: grosse journée en perspective, étapes 7 et 8 : passage par la brèche de Capitellu , le sommet esthétique et technique du GR ; beaucoup de neige , sortie des crampons par sécurité, passages très aériens ,paysages somptueux: "the " étape !! Le temps est splendide , on se régale .
 Grosse descente bien cassante sur Pietra Piana , effectuée en version trail par Jean Claude et moi ( le premier qui cède est un dégonflé! ) On a les muscles des jambes bien chaudes quand on s'arrête au refuge , pour boire un coca ( ou une bière) et acheter de quoi manger  ... surprise , quand il nous   voit arriver , le gardien ferme la porte !!encore un bel exemple de l'accueil par le personnel du parc naturel : des brutaux malpolis, qui se foutent des "cons de touristes ". Nous serons obligés de faire l'étape suivante vers Onda , avec dans le ventre seulement 2 barres de céréales par personne . Cette étape est totalement inintéressante( par rapport à la précédente ), car nous avons suivi le nouveau tracé du GR , au lieu de passer par les crêtes qui sont parait -il très belles ( erreur de notre part , dictée par nos estomacs , qui espéraient  trouver dans la vallée une bergerie accueillante avec du fromage et de la charcuterie de pays !)


en     descendant de la brêche



J6: Encore une petite étape aujourd'hui ( typiquement , c'est à ce moment qu'il est possible de gagner une journée). Nous passons une nuit sous tente à Onda , avec un vent glacial et très fort. La montée vers la Punta Mutarelu ( 2141m ), s'effectue sur une ligne de crête balayée par un vent violent , et partiellement dans les nuages. Malgré tout , le paysage est très beau. Puis nous descendons vers Vizzavona , ou nous arrivons à 11h du matin . Nous prenons nos chambres à l'hôtel " Monte d'Oro" , vieillot mais propre , et descendons au "village" ( à la gare , en fait ) ou nous prenons le temps de déjeuner au buffet de la gare ( bon plan) . L'après-midi est consacrée à discuter avec d'autres randonneurs , déjà rencontrés plus tôt à Onda , et à la sieste.












J7: Départ tôt pour une double étape de 33 kms , qui nous mène jusqu'à Prati , en passant par Capanelle. Nous marchons en compagnie de Florent , un jeune rencontré deux jours plus tôt , qui marche à notre rythme malgré un sac à dos bcp plus lourd que les nôtres .De Vizzavone à Capanelle , j'appelle ça une étape rando , beau paysage , assez facile . Puis de Capanelle à Prati , de la distance ( 19 kms ) , pas passionant sans pour autant être moche ; seule la dernière ascension est  spectaculaire , avec notamment une arrivée sur un col ( bocca d'Oru) où l'on aperçoit la côte est et la mer. Très agréable accueil d'une jeune gardienne ( sans doute pas corse! ) au refuge . ça change et ça fait plaisir !









J8: Encore une longue journée en perspective avec les étapes 12, 13 et 14 du GR. en milieu de journée , l'orage monte , nous avons juste le temps de grignoter et d'enfiler les ponchos , avant le déluge de pluie et de grêle . Nous empruntons l'ancien tracé du GR , montons au sommet de l'Incudine , et plongeons au final sur le refuge d'Asinau par une descente pentue , sur de grandes dalles mouillées, ou les glissades peuvent se transformer en sérieux soucis ( nous doublons un pauvre randonneur solitaire paralysé de peur ) . L'accueil au refuge est bourru mais correct. Il n'en sera pas de même le lendemain matin quand il faudra démonter notre tente D4, ou le gardien la jouera " tête de con" , refusant de nous expliquer la méthode de pliage . Ayant payé une caution de 20 € , je le menace de me barrer avec sa tente de merde, ça ne lui fait ni chaud ni froid.
J9: on a presque fini , il nous reste juste à traverser les aiguilles de Bavella , par la variante alpine: 3 heure de marche/escalade tranquille avec de très beaux paysages , pour rejoindre le col de Bavella, ou nous déjeunons avant de prendre un bus qui nous déposera à Ajaccio en fin de journée.





J10 : farniente à Ajaccio
J11 : décollage à 8h du matin pour Toulouse.

Pour résumer : magnifique semaine , pleine de belles images , de très bons moments passés à discuter avec toute sortes de gens rencontrés sur le chemin : des jeunes , seuls ou en couple , des "vieux" , seuls ou aussi en couple ou en groupe, des randonneurs lents ( avec de gros sacs, et souvent pas très habitués à la montagne, ce qui ne les empêche pas de faire la route et de l'apprécier), des traileurs rapides ( voire ultra-rapides , les 16 étapes en 4 à 6 jours ) , des étrangers ... c'est aussi la magie du GR.
La formule que nous avions choisie ( que je qualifierai de luxe , avec 3 hôtels sur 8 nuits , sans nourriture à préparer le soir ) , nous a permis de partir avec des sacs légers , malgré tout l'équipement nécessaire pour la sécurité, et donc de ne pas fatiguer inutilement avec de lourdes charges. Nous avons cependant vite supprimé les petits-déjeuners dans les refuges ( hors de prix et mauvais) : nous nous faisions chauffer de l'eau (tous les refuges sont équipés de gaz et de casseroles à la dispo des randonneurs) et un sachet de thé plus un paquet de petits gâteaux faisait l'affaire. Il est même possible de faire de même le soir , en achetant simplement au refuge un paquet de pates et de la sauce tomate( cela revient bien moins cher que le repas payé souvent 20€ , et c'est aussi nourrissant !)

En tout cas , il y a plein de manières de "faire le GR" : à chacun de se construire son aventure selon ses rêves et ses désirs !
         En montant vers le cirque de la Solitude : premier gros névé à traverser

le lac de Capitellu , vu de la brêche