mardi 11 novembre 2014

Riglos/Aragon novembre 2014



 4 jours de promenades autour de Riglos :
 Tour des mallos de Aguero
 Tour des mallos de Riglos
 Randonnée vers le chateau de Loarre
 Visite des monastères de San Juan de la Pena
et pour finir , une bonne soirée gastronomique à Pampelune



quelques photos :

https://photos.google.com/u/1/album/AF1QipOW_gHmURMZmh8G0ZZpGbBbsBpY3tTjT7UUwzm9


samedi 4 octobre 2014

croisière iles Eoliennes, septembre 2014



Au départ de Tropea , sur la côte de Calabre, une croisière d'une semaine , 2 bateaux , 18 participants, vers l'archipel des iles Eoliennes ( Stromboli, Salina, Lipari,Vulcano et  Panarea)

 des photos :
https://picasaweb.google.com/desvacancesausoleil/IlesEoliennes2014selection?authuser=0&feat=directlink



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vendredi 5 septembre 2014

Grand Raid des Pyrénées : le Défi !

Pleine réussite pour mon défi de l'année : participer et terminer le GRP120.
 

 
Depuis quelques années , ça ne m'amuse plus faire des courses courtes et rapides sur le bitume ... parce que je suis de moins en moins rapide ! Et donc le trail en haute montagne répond à cette envie de défis plus exaltants. Nous avons , Cathy et moi,  commencé à courir en montagne en 2003 , sur de courtes ou moyennes distances ; en 2012 , je participe à l'Euskal raid , 2 fois 50 kms sur 2 jours , où je découvre vraiment comment on peut aller chercher de l'énergie pour avaler de la longueur et de la dénivelée. En 2013 , c'est le GRP 80kms , terminé en bon état et dans l'euphorie d'une première " victoire ". Cette année , il fallait franchir la barre des 100kms . Je me suis donc motivé et préparé pour cet objectif. Voici  un petit récit du parcours :
Jeudi 21 aout : arrivée à Vielle Aure en fin d'après-midi , récupération du dossard , briefing d'avant course , et je me retrouve vite sous ma petite tente pour une nuit pendant laquelle je  ne somnolerai pas plus d'une heure ou deux.
vendredi matin 6 heures , lever ,petit dej sous la tente ( il pleut ! ) et je monte dans le bus pour Piau  avec 400 autres coureurs dont beaucoup sont comme moi , pas trop rassurés par le programme des prochaines heures . De plus la météo est franchement mauvaise , pluie , brouillard , vent ; pas de quoi redonner de la confiance !
 
 A 9 h , c'est parti ! Je pars très prudemment , obsédé par l'idée qu'il ne faut pas se faire mal dès le début car la route est longue. J'ai pas mal bossé sur le profil du parcours , et j'ai réparti les 120 kms en 5 zones ; mentalement je prévois de me faire 5 courses de suite , les unes après les autres, pour éviter de se fixer un objectif trop lointain . Et j'avale le premier secteur ( 25 kms jusqu'à Gèdre ) en 4h55 au lieu des 5h25 que j'avais 'budgété".La météo est assez immonde , mais j'ai bon moral , jusqu'à la première gifle d'une grosse défaillance dans la montée super raide jusqu'au plateau du Coumély.
 
un poil de ciel bleu , une vue sur le cirque d'Estaubé
 
 Je laisse passer au moins 20 coureurs , mais je "positive" et je récupère un peu après le lac des Gloriettes , dans la montée de la Hourquette d'Alans , puis je me fais une super descente ( j'adore ! ) vers le cirque de Gavarnie ; je gratte alors un paquet de places, fais un mini- stop au refuge des Espuguettes pour remplir mon camelback et boire une petite soupe .
 
gavarnie , temps bouché
 
 La lecture des classements intermédiaires me révèlera plus tard que , passé 326/493 au premier CP à Piau , puis 322eme à Gèdre , je suis 308 au pointage du cirque et 299eme à Gavarnie , gros ravitaillement  où je mange bien ; il est 20h30 , je suis dans les clous après 50 kms , et je prends le temps de me préparer mon "pijama " pour la nuit , un maillot sec, un corsaire long , resserrer les chaussures , mettre la frontale , charger 2 ou 3 barres dans une poche facile d'accès... et j'attaque la troisième section avec un groupe de 5 ou 6 coureurs. Ca y est , il fait nuit, et les premières minutes sont difficiles : ça monte beaucoup , ça glisse dans tous les sens , on ne voit rien , ni les racines , ni les cailloux glissants , la frontale n'éclairant que le brouillard à couper au couteau. Mes compagnons multiplient les chutes , mais moi , je glisse , je rattrape , je lève bien les pieds , et je passe sans encombres les premiers kilomètres avant que les yeux ne s'habituent au flou de la situation. La progression est très lente, non seulement le chemin est étroit , mis il est aussi facile de rater une balise , et plusieurs paires d'yeux ne sont pas de trop pour repérer le chemin. Malgré tout , je profite des nombreuses descentes pour sauter de groupes en groupes et arriver au CP de Bué en bon état et en ayant gagné 30 places ! La suite est encore compliquée avec la dure montée vers Arrode , le passage au bord du vide avec cables et main courante , puis une grosse descente dans un cloaque vers Sia . Chemin ? torrent de boue ? j'hésite ! Enfin ,  à 4h30 du matin  , j'arrive à la base vie de Esquièze, où je vais prendre le temps de me changer de la tête aux pieds ; je n'arrive pas à manger , à part un bol de soupe , mais je stocke dans les poches du pain et du fromage , pour la suite. Je repars en 200eme position; j'ai encore un peu doublé , mais il y a aussi au moins 40 personnes qui ont abandonné. Je sens que je vais aller au bout , en tout cas , j'en ai une furieuse envie ! Je monte peinard , et longtemps tout seul , la vallée jusqu'au dessus de Barèges , ou je retrouve quelques coureurs quittés plus tôt dans la nuit , ainsi que des coureurs du GRP160 qui eux avancent plus vite ( ils sont dans les 50 premiers de leur course). Le jour se lève , et on sent que la météo sera moins merdique dans les prochaines heures , il fait doux et c'est sûr , j'irai au bout ... Je repars de Tournaboup,  dernier gros ravito ,180eme , je connais la longue montée vers la Hourquette Nère et  toute la fin du parcours ; ça va le faire ! A midi , je passe la hourquette , photos , un petit arrêt de 3 minutes couché dans l'herbe pour reposer le dos qui commence à dire stop. Il me reste juste ma dernière "section" , environ 20 kms , et je serai "ultratrailer".
 
 
descente vers l'Oule.Le gourg nere en contrebas.( Photo de pedibuspyrenées )
 
 
  J'attaque la descente vers le lac de l'Oule, que je sais être longue , pleine de pièges; je ne vais pas vite , mais personne , à part les premiers du GRP80 qui vont 2 fois plus vite que moi, ne me double.
 

Arrivé au CP de Merlans , j'appelle Nico qui a prévu de m'attendre au col de Portet et descendre avec moi sur les 12 derniers kms... mais en quittant le ravito , je l'aperçois  qui arrive avec , surprise , Cathy , qui vient de faire 250 kms pour m'aider à finir ! Finalement , seule Cathy m'accompagne dans la descente , où je commence à coincer , j'ai du mal à tenir un rythme décent en marche active , et trottiner est encore plus compliqué.
 
 
 Malgré tout , sur le trajet Merlans-arrivée , je mettrai 2h20 soit 20 minutes de moins qu'en 2013 sur le 80. Les derniers mètres sont fabuleux , je rentre dans Vielle Aure , un virage , je sais que le tapis rouge est juste après , je lève les bras , pas sûr que mes pieds touchent la moquette tant ça plane !
 
 
31h49, ,pas le temps que j'espérai, mais pas grave , je suis au bout ! Nico et Amaia sont là , Rolande et Marc m'ont fait la joie de venir , la vie est belle !
 
Oui , je suis bien fatigué à l'arrivée; je sais ce que veut dire se vider les tripes : j'ai vraiment eu cette sensation, dans les dernières heures , de ne plus rien avoir dans le ventre . Mais je pense que je m'étais bien préparé , avec des courses de 25 à 50 kms en montagne dans les 4 mois précédents , avec des kilomètres avalés sur le plat à la maison mais avec du fractionné , avec un peu de PPG , une bonne diététique et une perte de poids raisonnable le dernier mois ; et la tête savait qu'il faudrait tenir quand les jambes faibliraient. Ce qui m'a  manqué, c'est quand même un peu de dénivelée ( je coince dans les montées raides ou il faut vraiment pousser sur les quadriceps) , c'est aussi de l'expérience pour mieux gérer les arrêts , mieux anticiper les zones difficiles ( typiquement sur cette course , la section Gavarnie/Esquieze , ou il était impossible , en passant entièrement de nuit et dans le brouillard ,de marcher au rythme que j'espérai). Bilan : 176eme sur 493 inscrits , mais seulement 235 arrivants. Pas trop mal quand même !
La suite ? Du repos cet automne, et puis pour l'année prochaine , je tente l'inscription à l'UTMB ( bientôt 60 ans , c'est maintenant ou jamais ! ) . On adaptera le reste du   programme si je suis pris ou pas.
 
une video qui résume les 3 courses ( 80, 120 et 160 kms ):
 
 
 
 
 
 

mardi 22 juillet 2014

traversée des Pyrénées, juillet 2014 .

De l'Ossau à Cauterêts


4eme année de notre "traversée arrangée" : nous sommes 10 à marcher pendant 4 jours  : départ du col du Pourtalet , pour un grand tour en 2 jours du pic du midi d'Ossau , puis , en deux étapes de plus, nous avons rejoint Cauterêts.
Jour 1 : col du Pourtalet/refuge de Pombie/col de Suzon/Bious Artigue/refuge d'Ayous; beau temps frais , très agréable pour randonner , et bonne nuit au refuge d'Ayous.

Jour 2 : au lever , on ne voit rien , et ça dure une bonne partie de la journée ! on a donc rien vu des très beaux paysages entre Ayous et lac Gentau; nous avons tiré directement, sous la pluie , sans passer par le col de Peyreget , vers le Pourtalet , puis vers Formigal ou nous avions réservé un hôtel très confortable ( hôtel Alto Aragon )
Jour 3 : la navette de l'hôtel nous dépose au caillou de Soques , pour une longue montée au col d'Arrious; puis passage aérien sur cables ( passage d'Orteig) , descente sur le refuge d'Arremoulit , montée au col du même nom , et grande descente vers le refuge de Respumoso en Espagne , en passant au pied du Balaitous ,et en  longeant les lacs d'Arriel ; il a fait grand beau ; beaucoup de neige encore et certains passages , notamment ceux surplombant les lacs plus ou moins gelés , nécessitaient un grande vigilance . Ce fut une longue mais superbe étape , conclue par une soirée agréable à Respumoso , ambiance haute montagne.
Jour 4 : ça caille ce matin ! il fait beau mais bien frais ! nous mettons 3 heures pour monter au col de la Fache , car il a fallu franchir un torrent à gué , puis grimper pratiquement tous le temps sur la neige , très présente dans le fond de ce long vallon; le déficit d'équipement de certains ( chaussures rando ) n'a pas facilité le franchissement de quelques zones de névés encore à l'ombre; quelques encordements , pour "assurer et rassurer" . Puis nous avons basculé dans la somptueuse vallée du Marcadau, elle aussi encore bien enneigée; pique nique sur la terrasse ensoleillée du refuge Wallon , et arrivée à Pont d'Espagne , où un bus nous attendait pour le retour vers Bagnères.
Après 7 belles étapes au pays basque ( en 2011 et 2012) , un tour de 3 jours en vallée d'Aspe en 2013 , nous avons cette année quitté le 64 pour arriver au coeur du 65. Et l'année prochaine , nous serons au centre de la chaine , entre Vignemale, Gavarnie et Ordesa pour probablement de magnifiques étapes encore ...

mercredi 7 mai 2014

Pérou/Bolivie/Avril 2014/ 2eme partie

... Jour 8 , arrivée à Potosi par un bus de nuit .
A La Paz , nous avons décidé d'attaquer le sud Lipez et le tour du salar d'Uyuni par le sud , c'est à dire en démarrant de Tupiza . Plus difficile d'accès , mais moins courue , cette formule est recommandée par tous les guides de voyage . Et nous passons donc par Potosi , dans cette descente au sud . Célèbre pour ses mines ( argent , et autres métaux) , elle fut une des villes les plus importantes du monde il y a 3 siècles , approvisionnant l'Espagne en richesses immenses... mais au prix de milliers de morts , esclaves , bagnards et autres , travaillant dans des conditions , on s'en doute , épouvantables . Nous n'avons pas voulu visiter les mines actuelles , et nous sommes contentés de visiter la Casa de la Moneda , là où furent frappées de nombreuses monnaies jusqu'à il y a peu. Se promener dans la ville permet aussi d'apercevoir une belle  architecture ancienne , malheureusement mal entretenue, mais qui laisse imaginer la richesse passée de ce bout du monde , à plus de 4000m , au pied du Cerro Rico , là où subsistent encore de petites exploitations minières.


cerro rico , surplombant Potosi



 Jour 9 : départ vers midi , en bus "local" , vers Tupiza. Il ne faut pas avoir peur ! le bus monte les pentes jusqu'à plus de 4500 m , et là , on attaque la descente; la route est correcte , mais les freins hurlent toutes les 5 secondes, les doubles débrayages s'enchainent à chaque virage , ça vibre , ça gronde  , au bord des précipices ... Mais tout s'est bien passé , et après 6 bonnes heures de trajet, nous arrivons à Tupiza à la nuit tombée . Changement d'ambiance , nous sommes "bas" ( à 2950 m ! ) , il fait très doux , il y a des palmiers, la ville est calme , assez propre . L'hôtel est très confortable, avec un beau jardin et une piscine. Nous resterons là 3 nuits et deux jours complets , le temps de négocier le tour en 4x4 dans le sud et le salar, et aussi de visiter les alentours , avec ses canyons ,ses montagnes rouges , qui font penser à l'ouest américain.








Jour 12: De bonne heure , nous partons en 4x4 pour le grand sud ( nous sommes 6  dans la voiture , avec le chauffeur et la cuisinière , un autre 4x4 avec 4 touristes et un chauffeur partagera avec nous les services de la cocinera ). Pendant 4 jours , nous passerons d' endroits fabuleux à d' autres encore plus spectaculaires. Des lagunes , vertes , blanches , rouges ou bleues , des lamas partout , des vigognes, des viscaches ,des flamands, des volcans au sommets recouverts de neige, des plateaux désertiques , des "scultures" naturelles étonnantes ( désert de Dali , Arbol de piedra) , des geysers, fumerolles, des sources chaudes ( ou nous nous sommes baignés), des "villages" perdus , des pistes et des cailloux pendant 3 jours , et pour finir , le salar , endroit célèbre mais "qui vaut le détour" , tant les lumières et les couleurs sont surprenantes.

sud Lipez, au fond le cerro nuevo mundo , 6000m +

laguna colorada , et flamands roses

 Cathy et Nico, laguna verde , au pied de l'Uturuncu 5800m , entre Chili et Bolivie

Arbol de piedra, désert de Dali








Et c'est emerveillé , mais aussi un peu fatigués, que nous arrivons à Uyuni , vers midi . Nous quittons la belle équipe de Tupiza tours ( Chauffeurs et "cocinera") , avec qui nous avons passé ces 4 jours; des gens très pro , connaissant parfaitement leur région , et dont les explications ont toujours été interressantes

                            dernière nuit dans un hôtel de sel , au bord du salar( les murs, les tables , les sièges , les supports de lit ... tout est en pavés de sel )

Jour 16: envol très tôt pour La Paz , avec Amaszonas, 45 minutes de vol , puis 20 minutes de roulette russe dans le taxi qui nous amène de l'aéroport au centre ville; les taxis , en Bolivie , c'est souvent du sport extrême ! . Shopping et ballade dans La Paz.



Jour 17 : après un nuit tranquille, nous voilà repartis en minibus ( pourri ) pour rejoindre le départ de notre trek dans la Cordillera Real , dernière partie de notre séjour bolivien. 3 bonnes heures de voiture , des routes défoncées de la banlieue de La Paz ( El Alto) aux chemins qui mènent au pied du massif du Condoriri. Nous marchons 3 heures et atteignons la laguna Chiarkota , à 4600 m d'altitude , ou nous campons. Le temps est médiocre ,la soirée est très "fraiche", la nuit est glaciale; au petit matin , la tente est congelée à l'extérieur et trempée à l'intérieur ; nous plions vite fait et attaquons la journée par un maté coca ( un sachet de thé et quelques feuilles de coca qu'on laisse infuser 10 minutes) : c'est la méthode semble- t' il la plus efficace pour supporter l'altitude et faire diminuer la mal de tête que j'ai quasiment toutes les nuits depuis 3 semaines). Nous montons jusquà 5100 m ( avec un petit passage "escalade niveau 2" , ou Cathy n'est pas trop à l'aise); il neige , la visi est nulle , Amaia et Cathy restent au col , en plein vent , pendant que Nico, Antonio ( touriste mexicain qui fait la rando avec nous ) , le guide et moi grimpons au Pico Austria à 5320 m . Une petite heure aller-retour pour un gros 200 m de dénivelée : une fois mon gros sac à dos déposé au col , je grimpe sans soucis ,  certes un peu moins vite que les autres ... Nous ne nous attardons pas en haut , où , parait ' il , on a une vue à 360° sur la chaine , sur le lac Titicaca à 50 kms , sur le volcan Sajama ( sommet de la Bolivie 6542 m) à plus de 100 kms. Pas grave , je me suis fait un bon 5000 , une croix , j'espère que j'en ferai d'autres , un jour ...

au sommet du pico Austria, , 5320 m

 le temps est vraiment moche , et le guide décide de nous faire passer la nuit dans une cabane locale , très sommaire , mais bien plus confort que nos tentes .A 19h , nous avons fini de diner , et attaquons une longue nuit sur les matelas locaux ( des sacs polyethylene cousus avec de la paille en guise de rembourrage).

Jour 19 : une longue marche nous attend , mais nous sommes récompensés par un début de journée superbe , avec des vues grandioses sur le Condoriri , et sur l'Huayna potosi , 6088m , que Nicolas escaladera quelques jours plus tard.



 Nous finissons le parcours de 17 kms ... en courant ( Antonio, Cathy et moi ), alors que Nico et Amaia, plus sages ,suivent un peu plus loin, et que le guide , Felix , et la muletière aymara , chargés... comme des mules peinent à finir , malgré leur grande habitude de la marche en altitude. Le retour à La Paz , avec le même minibus pourri est, là encore, bien spectaculaire , avec notamment une montée dans un fond de cirque à hurler de peur . C'est comme si , à Gavarnie , on montait une route qui sort du cirque par le haut. Une dizaine de lacets hyper étroits plus tard , on arrive sur l'altiplano et on entre dans la Paz , par une piste serpentant à flanc d'un canyon digne de la sierra de Guara . A noter que le goudron n'arrive qu'une fois entrés dans le coeur de la ville ! c'est dire si il y a encore du boulot pour que ce pays pauvre , dirigé par un socialiste " à la cubaine" , atteigne un niveau de vie décent.

Et arrive notre dernière soirée en Bolivie; Il est temps de refaire les sacs à dos, avec nos affaires , plus quelques bricoles que les jeunes nous confient pour ramener en France. Dernier petit resto , dernière bouteille de vin bolivien , et c'est franchement tristes que nous les quittons pour nous coucher tôt , le lever étant prévu à 3 heures du matin pour prendre l'avion pour Lima.
Jour 20 , dernier jour ( le plus long !) lever 3 h , transfert à l'aéroport , 2 h de vol pour Lima , pour une escale de 11h : nous sortons de l'aéroport , prenons un taxi ( aussi dangereux qu'en Bolivie ) pour le centre ville ou nous passons la matinée à flaner le nez en l'air. Puis nous partons pour le bord de mer , quartier de Miraflores , la banlieue chic , ou nous trouvons un super resto les pieds dans l'eau , avec buffet à volonté de plats péruvien , dont du ceviché d'anthologie , des fruits de mer , du poisson... Suivent un stop dans une galerie marchande super moderne à flanc de falaise ( Larcomar) et direction l'aéroport , Madrid , Bordeaux , et la maison ... atteinte 33h après avoir quitté l'hôtel de La Paz.
vue de Miraflores , au bord du Pacifique... derniers instants en Amérique du sud

Je suis fatigué , Cathy est carrément épuisée , mais nous avons dans la tête un formidable voyage , des moments de bonheur passés avec les djeuns... c'est sûr , on ne ferait pas ça tous les jours , mais ça vaut vraiment le coup !!


 lien vers picasa album web :





jeudi 1 mai 2014

Pérou/Bolivie/Avril 2014, première partie

Un petit tour de 20 jours en Amérique du Sud, pour retrouver Nicolas et Amaia , partis depuis maintenant 8 mois pour leur tour du monde .
Après un long voyage ( La Rochelle, Bordeaux, Madrid, Lima, Cusco ), nous arrivons vers midi à l'hôtel ou nous nous étions donnés rendez-vous : les jeunes sont là , et les retrouvailles sont un bon moment d'émotion. Après un bon déjeuner ( steak de lama ) , nous nous promenons dans Cusco , puis , le soir , nous "pique -niquons" sur un banc sur la place centrale , avec les fromages et charcuteries que nous avons amené de France : Amaia et Nico savourent le bon roquefort (qui avait bien chauffé dans l'avion), le jamon ibérico et le camembert ! L'odeur des fromages a étonné plus d'un péruvien passant à proximité !

Le lendemain , nous partons en début d'après midi, vers Aguas Calientes , pour visiter le Machu Picchu. Amaia, qui connait , nous quitte pour qlq jours et part faire un petit trek dans la région.
Jour 3 : nous nous levons tôt et attaquons la visite dans les premiers ; grâce à une excellente guide , la visite fut passionnante . Puis nous sommes montés ( vite! ) à la Machu Picchu montana , l'endroit idal pour faire "the" photo du site ; 2 heures de montée annoncées , en fait , on a mis 50 minutes , dans les nuages et une humidité importante; malgré l'altitude ( entre 2400 et 3000 m ) , nous sommes aux portes de l'amazonie et le climat est plutôt tropical . Le Machu Picchu , c'est grandiose !

Nous n'avons pas trop trainé au sommet , sommes redescendus ( vite ! ) pour attraper d'abord un bus pour Aguas Calientes, puis un train pour Ollantaytambo , puis  encore un bus pour Cusco... pour terminer la journée par un bus de nuit pour rejoindre Puno , au bord du lac Titicaca, ou nous arrivons à 4h30 du matin. Là , 2 heures d'attente , puis nous prenons un nouveau bus pour Copacabana , au bord du lac , mais côté bolivien cette fois .


Jour 4: arrivés vers midi , nous trouvons un excellent hôtel , ou nous séjournerons 2 nuits , avec vue dominante sur le lac , petite terrasse , hamacs au soleil... repos bien mérité parce que les 3 premiers jours ont été intenses !

vue prise dans le hamac, sur la terrasse de notre chambre !

Jour 5 : visite à l'isla del Sol : le matin , nous prenons un bateau pour l'isla del sol , à 2h de nav' de Copacabana; il y a eu du vent et de la pluie dans la nuit , et la mer est agitée ; nous randonnons toute la journée sur l'ile , du nord au sud , en compagnie d'un petit groupe et d'un guide local , qui nous emmene déjeuner dans un petit village ; au menu , "trucha" ( la truite du lac) et légumes locaux; très bon repas pris au soleil ( violent) et les pieds dans l'eau , avec à l'horizon , la cordilliere royale et ses montagnes enneigées ... c'est le bonheur total.





De retour à Copacabana , nous profitons de notre terrasse-jardin avec vue panoramique , pour finir la soirée.
Jour 6 : dernière promenade sur les hauteurs de Copacabana ( le calvaire , le cimetière et le chemin de croix ... à 3950 m !) , puis prenons de nouveau un bus pour La Paz , que nous atteignons vers 17h . Changement d'ambiance; jusqu'à présent nous étions au calme , là , c'est la grande ville , ambiance bordel semi organisé ; il s'agit de s'adapter , mais ça se fait vite , en fait j'aime bien cette atmosphère de foule , de micro boutiques , de marchand(e)s de rue, d'odeurs, de routes défoncées , de fils électriques dans tous les sens. 

 La Paz , vue de la route qui descend d'El Alto( quartier populaire à 4200m ) vers le canyon qui abrite la vieille ville , entre 3800 et 3500 m.
                                                 marché de rue





Jour 7 : journée à La Paz ; Amaia nous  a rejoint après son trek au Pérou , et c'est tous les quatre que   nous consacrons ce jour à organiser la suite de notre voyage : d'abord par la fin , en réservant un trek de 3 jours dans la cordillera real ,juste avant de rentrer en France , puis en rétroplanning , nous traçons ce que sera notre circuit bolivien ; et dès ce soir , ce sera un bus de nuit pour rejoindre Potosi , après 10 heures de route , bien installés dans nos "couchettes" ( merci Stilnox )
Ces bus sont très confortables ( bien plus qu'un avion ) , les sièges sont inclinables , service à bord , toilettes , couvertures ... si la route est bonne , c'est tout à fait agréable de voyager ainsi, et , pour nous européens , les tarifs sont vraiment peu chers ( 18 euros en 1ere classe en se faisant "arnaquer" par le vendeur )
 
                                                  backpackers !!!


Jour 8 : Potosi
suite dans Perou/Bolivie, 2eme partie